| | Dansons sous la pluie (pw Tchaïkovsky) | |
| | Auteur | Message |
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Agarta Strauss
Messages : 66 Date d'inscription : 25/11/2012
| Sujet: Dansons sous la pluie (pw Tchaïkovsky) Mer 26 Déc - 21:37 | |
| Guns N' Roses - November RainLe calme avant la tempête. Petit oisillon avance en titubant, traversant le sol boueux, en agitant ses faibles ailes aux plumes duveteuses. L'espoir de pouvoir un jour voler comme les grands aigles royales caresse l'oisillon. Ses yeux, deux billes noires, puits de liberté, sont fixés vers le ciel grisâtre. Petit oisillon agite ses courtes ailes, cours un peu, sautille un peu. Rien n'y fait, le sol le garde prisonnier. Malgré ça, son regard n'est pas triste, ni mélancolique, ni déçut : son regard est envie, son regard est désir et rêve d'ambition. Chaque saut ramène l'oisillon au sol, mais le ciel, loin de le narguer, lui chantonne une promesse : « Un jour, tu me rejoindra. » Agarta ouvre les yeux et cligne des paupières. Son esprit est brumeux. Ce soir, elle a rendez-vous pour sa première part-wars. Son tout premier combat, son premier grand pas dans le Nightmare. Excitée par son futur combat, elle n'a pas pu rester en place de la journée. Et elle était allée trop tôt sur les lieux du combat, l'avait parcouru en long et en large. Le jardin japonais du quartier d'Asakusa. Elle et l'autre rider, un homme au nom compliqué, avait décidé pour cet endroit : un amas de bassin, rocher et d'arbre aux tronc noueux. Après avoir fait le tour, la jeune fille avait jeté un coup d’œil à sa montre gousset, et avait constatée qu'elle était bien trop en avance. Alors elle avait visé un banc, et s'y était installée. Encore dans le flou, la canadienne comprend qu'elle vient de s'assoupir. Elle jette un coup d’œil au ciel qui s'assombrit, puis à sa montre : Bientôt. Le ciel est gris, mais une trouée dans le ciel laisse passer un rayon de soleil, qui la caresse doucement. Un sourire incertain flotte sur les lèvres de la jeune femme. Puis elle sent une goutte s'écraser sur son nez, se trouer et se déverser le long de sa joue. Agarta lève les yeux, et constate que la pluie bien. Elle n'a pas de parapluie, alors elle quitte son banc, à regret, et se dirige vers un grand cerisier. La jeune femme aime l'odeur de l'herbe mouillé, et le bruit martelant des gouttes qui frappent le sol, ricochent sur les dalles. Bien à l’abri sous le grand arbre, elle sent tout de même l'humidité s'infiltrer à travers ses habits. Un frisson la parcours quand les dents glaciales du froid l'atteignent. Agarta s'adosse au tronc rugueux, posant sa tête contre l'écorce. Le parc est vide à présent, les quelques passants qui se baladaient encore se sont enfuis là où la chaleur règne. La canadienne est seule, et elle n'est pas mécontente. Fermant les yeux, elle savoure ce silence si rare. La jeune femme n’apprécie pas spécialement la solitude, mais elle aime écouter et sentir ce silence. Rien, rien en dehors d'elle, se son souffle, et de la pluie qui bat. Une pluie qui semble lui chanter une berceuse. Une sphère de quiétude. La canadienne sent les battements de son cœur accélérer légèrement. Elle a le trac. En tant que rideuse solitaire, qui garde son ciel jalousement comme son jardin secret, elle ride toujours seule. Elle n'a donc pas souvent eu l'occasion de voler avec d'autres, et encore moins de se mesurer à d'autres. Donner le meilleure d'elle même, une phrase simple mais si compliquée. Agarta serre les dents, elle aimerait tellement gagner, elle a tellement peur de perdre ! Elle sait que sa première expérience dans le combat d'oiseau de la laissera pas insensible. Un autre regard à la montre. Puis un deuxième, puis un troisième. Puis il est l'heure. Agarta se redresse, arrange un peu ses cheveux en bataille, tire sur ses boucles rousses gonflées par la pluie. Son débardeur bleu ciel lui colle désagréablement à la peau, son short en jean gris aussi. Mais elle s'en fout, son esprit est obnubilé par ce qui va suivre. Ses a-t à ses pieds, plus grand chose d'autre n'a d'importance. Son adversaire ne va plus tarder, alors la canadienne range sa montrer gousset dans sa poche, pour ne pas être gênée pendant la course. Elle plisse les yeux, et cherche travers la fine pluie une silhouette masculine. En vain. Agarta se mord les lèvres, impatiente. Plus que quelques instant avant l'explosion. | |
| | | Tchaïkovsky
Messages : 22 Date d'inscription : 23/10/2012
| Sujet: Re: Dansons sous la pluie (pw Tchaïkovsky) Mar 22 Jan - 18:42 | |
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| | | Agarta Strauss
Messages : 66 Date d'inscription : 25/11/2012
| Sujet: Re: Dansons sous la pluie (pw Tchaïkovsky) Mer 30 Jan - 20:08 | |
| Vitalic – Birds (En plus le clip est perché, c'est cool)Dans sa poche, le tic-tac de la montre résonne comme un signal. Bercée par les murmures du ruissellement de l'eau, Agarta vide son esprit. La mélodie s'entre-coupe soudainement de lents martèlements. Un bruit de succions sur le sol boueux, un bruit de claquement sur les dalles mouillés. Le bruit des pas, le bruit de quelqu'un qui s'avance. La jeune fille lève ses grands yeux verts et prend son temps pour détailler son adversaire qui ne semble pas pressé. Un homme de grande taille, tout de noir vêtu. Un masque sur le visage et un chapeau pour le recouvrir. La canadienne retient un frisson, non dut à la fraîcheur du temps mais plutôt au malaise. L'homme contre qui elle doit concourir est semblable à une ombre. Celui ci s'approche, jusqu'à se retrouve face à elle. « Tchaïkovsky, ton adversaire du soir. »Elle le dévisage, plante ses iris sapins dans les deux troues du masque pour tenter d’apercevoir l'ombre de ses yeux, mais l'absence de soleil lui rend la tâche impossible. Agarta n'aime pas ce masque, pas seulement parce qu'il cache l'identité de celui qui lui fait face. Mais c'est cet aspect lisse de tout trait, et ses motifs, semblables à ceux utilisés par les psychologue, des tâches d'encre symétriques. C'est cet face énigmatique, comme un défi, comme si elle murmurait en boucle « décrypte moi ». Un individu bien loin d'elle, qui à coup sur ne vole pas pour les mêmes raisons. Pas besoin de se camoufler quand c'est le vent qui nous intéresse. « Je suppose que ce n'est pas ton vrai nom. On dirait que tu as quelque chose à cacher. » Un silence. « Agarta. » Un mot craché dans le vent, sans prendre la peine de faire une phrase. La canadienne ne prend pas la peine de se présenter en bonne et due forme. Trop méfiante. Elle fixe les pupilles qu'elle aperçoit à peine de son adversaire, détaille encore une fois ce masque qui la met mal à l'aise. Elle à envie de l'arracher et de mettre à nu les expressions faciales de son adversaire, qui profite de l'impassibilité que lui procure son masque. De mauvaise humeur, elle détourne le regard, ignorant momentanément son adversaire. La jeune femme jette un coup d’œil au terrain. La pluie a bien fait son travail, le sol est devenu entièrement glissant. L'enchevêtrement d'arbres, de racines et plantes en tout genre dégage comme une force étrange. Tout juste libérée de la fac privé où, même au Japon, elle gardait sa culture d'origine, Agarta n'est pas encore familière de la culture nippone. Néanmoins, l'âme du lieu la transperce, et ce qui lui a semblé être un amas chaotique se dévoile être un agencement harmonieux de plantes et de pierres. Des passages entres les racines, des espaces entres les pierres. Ainsi se dévoile ce jardin japonais, en une multitude de chemins, dont certains sont secrets. Plus intime qu'un grand chemin. Voici ce qui sera intéressant pour la course. Une courant d'air plus froid que les autres fait frissonner la canadienne. Elle a hâte de commencer, que la course la réchauffe. La jeune femme piétine sur place, les muscles de ses jambes sont déjà tendus et ne demandent qu'à s'activer. Plantant de nouveau son regard dans celui qu'elle tente de deviner de l'homme, Agarta ressent comme un vertige devant un vide : l'inconnue totale sur ce qui va suivre. Un vertige grisant, et terriblement excitant. A cette pensée, elle sent l'adrénaline commencer son travail et se rependre dans ses veines. Le bout de ses doigts et de ses pieds picotent, un fourmillement les parcours. Son corps entier demande de l'action. Un sourire carnassier se peint sur son visage mutin. « J'espère que tu n'as pas peur de tâcher tes habits en cas de chute ! »Le départ est lancé, le vent les attend. | |
| | | Hidoi & Mugoi
Messages : 6 Date d'inscription : 15/10/2012
| Sujet: Re: Dansons sous la pluie (pw Tchaïkovsky) Sam 30 Mar - 13:54 | |
| Un appart miteux, un budget lamentable… voilà, c’etait la nouvelle vie des Jumeaux. Cela ne faisait que quelques jours qu’ils etaient sortis de prison, et ils avaient étés placés dans un petit quatre pieces assez delabré, surement un ancien squat vu l’odeur quand ils y etaient rentrés pour la premiere fois. Mais bon, le coté positif, c’est que c’est pas une cellule au moins ! par contre, c’etait plus crade que leur cellule, y’avait pas a chier ! ils passerent donc deux bons jours a tout decaper, histoire de rendre leur nouveau chez eux vivable ! et soyez en sur, ce ne fut pas tache aisée. Comme en plus ils venaient tout juste d’etre rehabilités a la vie « active », ils n’avaient pas encore un seul rond sur eux, et il leur fut donc alloué un petit budget, infime ! enfin, il etait raisonnable, mais avec les besoins de l’ainé, ils furent vite a court. Car en effet, Mugoi avait, en moins de trois jours, deja amenagé un mini laboratoire de biochimie dans un coin du salon. Evidemment, il n’avait pas pu tout financer avec seulement le budget alloué, mais avec quelques fonds placés a droite a gauche, et quelques menaces et chantages, il put assez aisemment obtenir tout ce qui lui etait necessaire. Il passerent ensuite une journée supplementaire sans aucune mission, a s’occuper comme ils pouvaient ! muscu, footing et parkour pour l’un, lecture, experiences pour l’autre.
Ce fut le lendemain que leur patronne les appela, apparement ils avaient eu vent d’un part wars le soir meme, et ils etaient envoyés pour y intervenir. Mugoi accepta molassement et raccrocha avant d’allumer l’ordinateur portable que Miki leur avait fourni. Il alla sur le site de partwars pour voir de quels riders il s’agissait, et quelle ne fut pas sa deception. Deux pauvres rangs F … il soupira donc bruyamment, ce qui incita son benjamin a venir voir egalement, et la, meme schema, lui aussi soupira. Ils regarderent l’heure, la pw devaient commencer dici deux a trois heures. Ils se preparerent et s’equiperent donc tranquilement. Mugoi portait un bete jean noir, avec des vans de couleur similaire, un tshirt grisatre et par dessus, son ancien et irremplacable long manteau avec encolures a fourrure muni d’une multitude de poches. Il s’equipa de ses deux Lugger a la ceinture, et empoigna quelques pochettes qu’il engouffra dans ses poches. Ce qu’elle contenait ? je vous laisse la surprise ! Hidoi lui s’habilla d’un baggy treillis, une bonne paire de basket, un tshirt noir et une veste treillis. Lui ne portait pas d’arme a feu, et il avait delaissé la batte ou la hache d’incendie au profit de poings americains, plus legers ! puis une fois pres, sortirent de l’appartement.
Il ne leur fallut pas longtemps pour arriver sur place, et il n’y avait encore personne, deux trois badauds qui devaient attendrent pour voir la course… surement des nouveaux dans le nightmare… un dash de rang F, totalement ininteressant, hidoi les battaient facilement, et ca, sans air trecks ! ils deciderent donc d’aller s’acheter de quoi se caler une dent creuse, et ce qu’ils avaient de plus pres, c’etait un subway. Ils resterent manger sur place et en ressortir trente minutes plus tard, leurs boissons et cookies en main.
Cette fois ci, les deux concurrents etaient la, deja sur la ligne de depart. Ils se dirigerent donc vers eux. Hidoi ne put reprimer un sifflement en voyant la fille… apres tout, pour un violeur compulsif, voir une fille apres trois ans d’abstinence, c’est une reaction assez moderée. Mugoi se contenta de sourire tout en aspirant une gorgée de 7up. Vu le nombre de murmure sur leurs passage, ils avaient dus etre reconnus, et ca devait en surprendre plus d’un de les voir libres. Les jumeaux ricanerent en entendant ce qui se disaient sur leur passage, ca ressemblait a des legendes urbaines, « ils ont tués trop degens » « ils ont violés machinette », « j’me rappelle de la fois avec untel, qu’il a finit paralysé a vie » « ils auraient torturés un rider pendant plus de deux jours enlui retirant un a un les boyaux »… et ca les faisait bien rire, parce que quasiment tout etait vrai.
Mais au final tout ce qu’ils firent, c’est de se poser contre un mur, sortir molassement leurs badges et Mugoi parla d'un ton monotone et blasé; « … Gmen… mais vous occupez pas de nous hein, on est juste venus regarder… »
ouai, y’a quand meme autre chose a faire que de courir apres des vermisseaux ! apres tout… on leur a dit d’intervenir, pas de faire des arrestations !
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