tu verrais tout en mouvement. »
Nietzsche
Physique
Comment faire son portrait ?
On peut commencer ainsi : si Agarta avait été un animal, elle aurait été un renard. Une longue crinière rousse et ondulée, qu'elle laisse le plus souvent en liberté sur ses épaules. Des yeux de chat vert sapin. Des sourcils foncés donnant à son regard un air perçant. Un long nez fin et retroussé. Et une bouche qui semble toujours peindre un sourire moqueur. Un teint pâle, couleur porcelaine. Sa pâle peau de rousse n'aborde aucune tache de rousseur, seul quelques grains de beauté ci et là.
50kg pour 1m65. Pas petite ni grande, fin comme une danseuse. Elle n'est pas très musclée mais elle est souple, et capable d'endurance. Les pas léger, les gestes discrets, elle se déplace sans bruit. Agarta est un poids plume qui se fond dans la masse, enfin aussi discrète que peut être une touffe de cheveux rougeâtre. Dans la rue la jeune se remarque par son allure, tout en couleurs de l'automne. Rien de trop extravagant, une simple dégradé semblable à des chutes de feuilles. Détestant se sentir serrée, la jeune fille ne met que très peu de pantalon, leur préférant robes, shorts et jupes. Car ses ailes ce sont ses jambes, et celles ci ne doivent jamais être opprimées.
Caractère
Un mot pour la décrire, un mot pour la définir : hypersensible. Vous savez, ce sont ces gens chez qui tout est à fleur de peau. Tout, toutes les sensations, toutes les impressions, toutes les réactions. Un être entier sous le signe de la lune, une seconde de sérénité et la prochaine en ébullition.
Sensations. Un cœur comme une cathédrale, où tout résonne en puissance. Ses sens ne sont pas plus développé que ceux d'un autre, c'est fait attention à tout leur détail. Ce pourquoi elle peut parfois avoir l'air perdu, trop occupée à tout distinguer. Elle sent la tristesse dans une main qui tourne la page d'un journal, elle entend le rire dans un regard perçant, elle goûte à un arôme sucré dans un frôlement de mains. Un ouragan de subtilité, où elle se laisse parfois emporter.
Impression. Observatrice, la jeune fille aime distinguer sous les apparence, reconnaître ce qui est caché. Parfois manipulatrice, elle n'hésite pas à se servir de ce qu'elle à su deviner. Cependant l'observation est un art qui demande du calme et de l'attention, chose que la jeune fille ne possède pas toujours. Souvent emportée, elle oublie de s'appliquer. Car pour tout voir, il lui faut de la distance, il lui faut de la neutralité, comme devant une pièce de théâtre. Quand elle est impliquée, elle ne manque pas à s'embrouiller dans ses constations, malgré ses efforts.
Réactions. Elle ressent très fort, tout est intense. Elle est impulsive, c'est bien le mot qu'il faut. Du rire à la colère, il n'y a qu'une parole en l'air. Reine des actions sur des coups de tête, des réactions insensées, elle n'est pas toujours maîtresse d'elle même. Changeante, elle possède plusieurs visages, dont trois plus importants que les autres. Dans sa stabilité, la jeune fille est souriante et passionnée, un peu méfiante, très vite amicale avec les gens, créative et intuitive, souvent portée dans des élans qui la dépasse. Dans son sérieux, elle est cassante, un peu sournoise, très calme surtout, c'est là où ses talents d'observation sont au plus haut. Dans l'aspect qu'elle prend quand elle est menacée. Son troisième visage se nomme colère et déraison, folie hargneuse et cruauté. Sa colère est un mélange de passion et de sérieux.
Voilà tout ce qui faut savoir sur Agarta.
Histoire
Rien ne peut raconter vraiment l'histoire d'Agarta.
Que disent les faits ? Native de Toronto, la jeune canadienne naquit dans la fille Strauss, une nuit de tempête pendant le mois de décembre. Elle poussa ses premiers cris dans les bras e sa mère, avec à ses côtés son père et son frère âgé alors de 3 ans. Sa mère est artiste peintre, et son père cadre supérieur dans les accessoires de sport. Son frère, studieux, se consacre très vite à ses études, suivant la voie de son père. A l'âge de 12 ans son père eu besoin de déménager au Japon pour travailler dans une filiale s'occupant de patins électriques, autrement dit d'air trecks. Agarta et sa mère le suivit, prenant le choix de changer radicalement de culture. Le grand frère, lui, décida de rester au Canada pour y continuer ses études. A son arrivée au japon, le père de la jeune fille lui offrit sa première paire d'air-tecks, reçut en cadeau à son arrivée. Elle s’entraîna peu à peu à rider, en continuant sa vie d'étudiante dans une école privé. Puis, vint sa vingtième année où la jeune fille décida de partir continuer ses études à l'Université de Tokyo, ce qui l'amène à où elle est aujourd'hui. Certes.
Voici les évènements, voici le déroulement de la chronologie. Juste des choses qui se sont passées, juxtaposées entre elles. Comment cela pourrait-il expliquer comment Agarta à évoluer ? Comment cela pourrait-il expliquer pourquoi elle est devenue ce qu'elle est ?
La vraie histoire se passe à un autre plan, la vraie histoire est sensation.
Alors voilà comment l'on pourrait expliquer le véritable déroulement des choses : Agarta était une jeune fille turbulente, le monde étant trop lent à ses yeux. Ne supportant pas l'immobilité, elle ressentait des picotement au bout de ses doigts lorsqu'elle ne bougeait pas. Son corps en constant éveille, était sensible à toutes les variations de son et de lumière. Agarta était jeune et survoltée. Sa mère ne savait plus quoi faire devant ses impatiences, alors elle décida de la mettre au sport. Pour la défouler. Cela marcha un moment, la fillette expulsant tout ses excès par l'effort. Cependant, très vite, elle n'en pouvait déjà plus ; voyant les limites du sport qu'elle testait elle devenait claustrophobe. Alors sa mère lui en montrait un autre, et ainsi de suite. Les limites, les barrières, tout cela l'angoissait en plus au point. Elle ne pouvait pas supporter l'idée de devoir s’arrêter, alors qu'il y avait tant de chose encore à découvrir. Elle se sentait alors comme bloquer sur le seuil de sa maison, se contentant de regarder le paysage par la fenêtre. Cela dura un temps, puis elle découvrir les rollers. Après d’innombrables sports testés. Et là elle découvrit la liberté. Pouvoir aller vite, pousser sur ses jambes pour que les roues glissent sur le sol, le crissement du caoutchouc, et les palpitations d'excitations au cœurs. Elle aima tout de suite, au plus grand plaisir de sa mère, car ce n'était pas un sport. C'était un moyen d'entrevoir plus loin. Ainsi fut le premier sentiment qui la guida vers son présent.
Ensuite ce fut une suite d'occasions. Sa nature aventureuse la jeta dans les bras du Japon, quittant son Canada bien aimé pour suivre ses parents. Une suite d'occasion qui lui fit chausser ses premiers a-t, dans un instant où tout ce qu'elle avait ressentit à présent se trouvait multiplié. Ce serait faut de dire que cet instant fut pour elle une révélation brutale. Ce fut plutôt une des plus grandes peurs de sa vie : devant des sensations si intenses qui la dépassait, la jeune fille fut traumatisée et attendit plus d'un an avant d'enfiler à nouveau ses a-t. Ensuite on pourrait parler d'apprivoisement progressif. Peu à peu les pieds de la jeune fille trouvèrent naturellement leur place dans ses patins électroniques ; si bien qu'au bout d'un an, après maintes hésitations, elle fut capable de se déplacer avec. Ce fut long et douloureux, mais Agarta était comme fascinée par le monde qu'elle entrevoyait quand elle ridait. Une évolution lente.
Une suite de saccades irrégulières. Puis soudainement, une plus importante que les autres.
Une coup de tête, une idée en l'air qui germa, prit ampleur, et la voilà partit. Bonjour Tokyo, bonjour université prestigieuse et ville démentielle. L'excitation lui prit la gorge pendant toutes les préparations au départ. Elle allait quitter ses parents, et vivre de ses propres ailes. Parfois elle ne pouvait plus manger, à cause de cette sensation de tiraillement qui lui compressait l'estomac. Le futur était là, il l'appelait.
Et maintenant là voilà, jeune oiseau aux ailes fébriles.
HRP
Avatar : Je l'ai trouvé au pif
Talent particulier ? Oui, je joue très mal du ukulélé
Tu aimes les cornichons ? Oh ouiii !
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